snip.
Post by ZWMaintenant, tu peux tourner cela dans le sens que tu veux....et nier
ces évidences... ou bien tu peux changer de sujet en parlant des
inégalités ou de la pauvreté; sur ces deux sujets, la France n'a
[malheureusement] rien n'a mettre en avant de suffisant pour justifier
ou compenser le décrochage sur le reste.
Quand au dévellopemen humain (santé, éducation blablabla), les USA et
la GB dépassent la France.
Il faut simplement réaliser que les politiques socialistes sont non
seulement un échec sur le plan économique, mais aussi sur le plan
social.
Ce sont sur les bases des politiques de droite ou conservatrice que
doivent s'articuler la pensée politique, la suite, le progrès. En
effet, sur les politiques de gauche, il n'y a que simulation,
camouflage, illusion et dogmatisme.
ZW, bien sûr que les politiques socialistes sont non seulement un échec sur
le plan économique, mais aussi sur le plan social.
Mais tu ne voius pas ( tu n'es poutan t pas complètement aveugle ) qu'elles
ont été mises en place pour faire avaler la mondialisation de la politique d
financière du dollar non garant et de l'ouverture aux marches asiatiuque et
à la spéculation.
Si les
américain semblent être mieuxn c'est faux car, quand il gagnent 100 dollars
ils en dépensent 140 en produisant moins qu'ils consomment, en important
plus qu'ils exportent, en faisant un déficil commercial colossal et un
déficit budgètaite énorme financé par les bons du trésoir américains achetés
par les fournisseurs, notamment les Emirats et les AZsiatitiques.
Mais combien de temps crois-tu que cela soit possible... ?
Tu ne vois pas que l'Amérique se trouyve dans l'oeil d'un cyclone et que si
l'Europe ne change pas de politique monétaiire et économique, elle va être
emportée avec tous les risques ... idéologiques que tu peux supposer ?
Pour te faire réfléchir, je cite l'article paru cette semaine sur le Forum
pour la France et dont je te donne ( long ) le copié-coller suivant:
Intervention du 20 Novembre 2007 - Reunion du Forum pour la France
La crise monétaire mondiale, par Henri Fouquereau
La crise immobiliere
Le monde traverse certainement la crise la plus grave monétaire de toute l'histoire.
Ce que le Le Forum pour la France avait annoncé, dés sa création, « qu'une
crise financière risquait de déstabiliser la planète » se réalise - Il
fallait suite aux propositions de Pierre Mendés France, puis du Général de
Gaulle faire accepter un véritable système monétaire. L'impérialisme
monétaire imposé par les américains à Bretton Woods faisant d'une monnaie
nationale, le dollar, l'étalon monétaire international n'était pas sérieux.
Une monnaie nationale gérée par une autorité nationale, sert avant tout l'intérêt
national - Ce qu'ont fait les Etats-Unis et ce qui semble logique, il est
rare de confier la monnaie nationale, c'est à dire l'intérêt national, à un
organisme qui n'est pas de même nationalité
Le système est absurde, pour acheter du pétrole, il faut acheter auparavant
des dollars, souvent fabriqués pour l'occasion. En vendant aux américains,
1ère puissance économique mondiale, on suscite une fabrication de dollars et
pour revendre à nouveau, il faut transformer les dollars, reçus la fois d'avant,
en BONS DU TRESOR américains. Nous comprenons l'Amérique, ce système lui
permet de faire financer ses énormes déficits par les autres nations et elle
aurait bien tort de se gêner, elle fait son marché avec le portefeuille des
autres et pas n'importe lequel, l'État se sert sur la marché mondial et le
peuple s'adonne aussi à ce sport devenu national, faire payer aux autres sa
propre consommation car :
· Lorsqu'un américain touche 100 dollars, il
consomme aussitôt pour 140 dollars.
Les États-Unis ne sont pas l'État providence que nous connaissons, mais c'est
un ÉTAT permettant aux Américains de faire bombance, en appauvrissant les
autres.
Bénéficiant de ce système absurde et inéquitable, l'Amérique a fabriqué des
tas de billets, permettant à ce pays de 270 millions d'habitants de détenir
75% des liquidités mondiales en ne laissant aux six milliards de terriens,
25% des ces liquidités mondiales.
Ce système fou, a permis de créer des dollars, encore des dollars et
toujours des dollars, cette masse monétaire de dollars double tous les cinq
ans et le phénomène s'est accéléré, les États-Unis ont fabriqué autant de
dollars pendant les cinq dernières années, que pendant toute l'histoire des
États-Unis (1776)
Quel résultat peut-on attendre d'une telle politique qui créée une inflation
euphorisante pour quelques temps au niveau mondial, sinon la destruction de
la valeur de toutes les monnaies nationales. Cette inflation arrive au grand
galop ne faisant que de revenir comme un boomerang vers ceux qui l'ont
suscitée, mais tous, nous allons pâtir de ce système fou.
Deuxième conséquence, cette bulle monétaire planétaire préfabriquée n'a,
comme toute bulle qui gonfle sans retenue aucune, qu'un seul destin : l'éclatement.
Nous devons songer à cette préoccupation primordiale des spéculateurs
internationaux chaque matin : Que faire de ces masses d'argent ? La
spéculation rapportant plus que la production, ils se jettent à corps perdu
dans cette dernière afin d'y faire grossir encore plus le tas de dollars.
La mise en place
Or, Spéculer, c'est jouer, et pour que les gens jouent , cela doit
rapporter. Or, pour que cela rapporte, il faut qu'il y ait un risque et le
rapport est devenu proportionnel au risque. Bien évidemment, à ceux qui sont
en mesure de rembourser vous ne pouvez prèter qu'à 4 % ou 5 % et lorque l'on
attend des rapports sur investissements entre 15 et 20 % ce n'est pas
suffisant. Si vous prétez à ceux « appelés à risque » vous pouvez préter à
25 % et plus, alors là l'affaire devient intéressante. Cela s'appelle l'USURE,
c' est interdit par la loi dans les pays civilisés comme la France, Cela ne
l'est pas dans ces pays ou règnent le profit et l'égoïsme.
Alors de petits malins ont inventé le gros risque pour attirer le rapace :
Faire prêter, aux autres, énormément d'argent, à énormément de gens, qui
doivent obligatoirement être peu solvables. Le gros risque trouvé, des
intérêts énormes devaient en découler.
C'est bien, même très bien, de prêter aux pauvres, c'est moche de les
étrangler et c'est ce qui c'est passé.
La crise n'a été possible que parce que les autorités laissent une place à
ce genre de grivèlerie et qu'en suite aux USA on prête en fonction du prix
du bien acheté et non pas, comme chez nous, en fonction de la capacité à
rembourser.
Au moment ou la FED a baissé ses taux au plus bas, les spéculateurs ont
emprunté des sommes folles et comme ils connaissent le système par cour, ils
ont prêté à taux variables. Car les intérêts au départ, étaient presque
supportables.
Ils ont alors créé des sociétés intermédiaires pour transformer ces prêts en
actions ou obligations qu'ils ont vendu à investisseurs gros, petits et
moyens ignorant que ces actions et obligations comportaient des prêts qui ne
seraient jamais remboursés. On a emprunté, on a prêté , puis on a vendu la
dette, c'est à dire que chaque dollar emprunté se retrouve à créer deux
autres dollars, sans compter les intérêts qui auraient du créer encore un
dollar de plus tous les quatre ans, c'est donc bien une bulle qui a été
fabriquée et qui toute bulle ne pouvait qu'exploser. Le prêt facile, l'immobilier
qui tend les bras, tout cela a favorisé une forte demande, d'où augmentation
des prix dans l'immobilier, et nouvelle bulle qui ne peut elle aussi qu'exploser.
Revenons sur les taux variables, car ils sont l'élément déclencheur de la
crise.
Deux millions 500 000 ménages ont emprunté, de quoi acheter, il y a 2 ou 3
ans, un bien immobilier à des taux tellement variables, qu'il ont en 2007,
pour 59% des cas, subi une hausse de 25 %, (pas des intérêts, non), du
montant des échéances à rembourser et pour 19% d'autres cas, cette
augmentation des échéances à rembourser, à été d'au moins 50%.
Un million 500 000 ménages se retrouvent ainsi en état de détresse
financière grave, 630 000 saisies ont été effectuées. Elles ont été arrêtées
car le nombre de maisons saisies et à vendre, faisait effondrer le marché,
et que le produit de la vente des immeubles, ne remboursait plus le montant
de l'emprunt et comme le saisi ne possède plus rien, la perte est totale et
supportée par les investisseurs, ceux qui ont achetés les actions et les
obligations, dont : des banques, des investisseurs institutionnels, des cies
d'assurances, des fonds de pensions, des caisses de retraite, qui ne seront
jamais plus remboursés.
Ces investisseurs de derniers ressort étant souvent des emprunteurs ayant
trouvé ces sommes colossales auprès des marchés financiers, ces derniers
sont très durement touchés, créant une panique irraisonnées. Chacun retire
tout ce qu'il peut encore retirer, investisseurs, banques, pas encore trop,
sauf en Angleterre, les particuliers, C'est d'abord la panique chez les
investisseurs.
L'affaire était trop juteuse ; on empruntait à 1 ou 2,50 % et on prétait
de 12% à n'importe quoi. Tout ce beau monde se gavait et les années à venir
semblaient être
celles des vaches grasses.
Tous les spéculateurs de la contrée américaine et d'autres par l'odeur
alléchée, se sont jetés dans la course. Catastrophe, le temps des vaches
maigres est apparu, les experts d'une grande banque américaine parlent d'une
perte avoisinant les 2 000 milliards de dollars, rien qu'aux États-Unis.
Deux mots sur cette banque « Goldman Sachs qui affirme être la seule à avoir
su éviter la crise et même gagner de l'argent. D'abord ses résultats
bénéficiaires, 11,6 milliards de dollars, proviennent des ventes de ses
actifs financiers, ensuite c'est elle qui a déclenché la crise des subprimes
en se retirant, avant tout le monde, des marchés à risque. Elle a vendu
massivement ses obligations adossées à des crédits subprimes puis, comble de
malhonnêteté, spéculé sur la baisse des marchés immobiliers engrangeant
ainsi des milliards de dollars.
Des banques se sont trouvées en mauvaise posture, les crédits se sont
resserrés et sans que le public en soit averti, le monde est passé en
quelques semaines d'un système économique qui ne savait que faire de ses
liquidités à une économie menacée par le manque de liquidités . A cause d'un
mauvais système qui permet tout et son contraire à une poignée de
spéculateurs, la croissance est ralentie et des conséquences monétaires
incalculables, jusqu'en avril d'abord et juin ensuite, peuvent engendrer la
fin du système financier. Or même si le système est mauvais, il ne doit pas
exploser, les conséquences en seraient trop graves pour l'humanité.
Nous ne connaitrons les conséquences qu'en avril, et en juin, parce que ce
sont les dates des grosses échéances à rembourser par les banques. S'étant
trouvées dans l'obligation d'emprunter des milliards de dollars, elles
devront commencer à rembourser à ces dates, la question qui se pose est de
savoir si elles pourront remplir leur le contrat. Il y aura des pertes, le
tout est de savoir pour quel montant et combien d'établissements seront
touchés dans le monde, car nul ne le sait.
La crise est en marche, elle devrait faire imploser la machine américaine à
fabriquer des dettes.
Pour mesurer la gravité de la situation et pour qu'elle n'échappe à personne
nous devons produire quelques chiffres :
· Le PIB mondial annuel en (2006) est de 54 000
milliards de dollars
· Le commerce mondial en (2006) est de 12 574
milliards de dollars (20%) * - dont marchandises 10 159 milliards de dollars
Ce commerce mondial évolue d'environ 6,% l'an, depuis 2000, alors que la
masse monétaire évolue de plus de 20%.
Ces chiffres nous amènent à constater que les productions nationales
représentent 80% des consommations nationales, le commerce mondial
représentant 20% du Chiffre d'affaires mondial. Signalons que la France ne
produit qu'environ 50% de sa consommation et que son déficit commercial ne
provient uniquement que de ses échanges avec les pays de l'U.E. Profitons de
ces données, pour demander avec juste raison de quitter le Bruxelles
fabriqué sans les peuples, ceci n'est pas à l'ordre de cette intervention,
mais le sujet doit rester graver dans nos esprits.
La crise des crédits immobiliers, n'est pas l'unique responsable de la crise
monétaire, mais elle peut servir de détonateur. La crise monétaire c'est
autre chose sur laquelle nous allons ouvrir quelques fenêtres. Le commerce
mondial, c'est à dire les échanges de services et de marchandises entre pays
représente un montant annuel de 12 574 milliards de dollars. Ce qui fait
147,94 milliards de dollars par jour.
En face, pour effectuer le règlement de ces échanges, Il existe un marché
financier , sur lequel devraient transiter, le même montant que celui des
marchandises livrées c'est à dire : 147,94 dollars. OR, ce sont : 3 210
milliards de dollars qui sont échangés chaque jour sur ce marché. La
différence, c'est la spéculation, on produit 150, on créé 3210 de monnaie.
Mais ce n'est pas tout. Il fait ajouter à ces chiffres 2 000 milliards de
produits dérivés qui s'échangent chaque jour, ce sont donc 5 000 milliards
de dollars qui servent officiellement à payer nos 147,94 milliards d'échanges
journaliers ; Ces sommes représentent déjà 80 fois le montant du commerce
mondial. Nous devons continuer avec les produits spéculatifs. Ceux qui se
lèvent le matin en se disant : que va t-on faire de ces masses d'argent, ont
inventé des produits dérivés, puis des produits dérivés de ces produits
dérivés et on peut continuer encore, et nous devons ajouter la titrisation,
qui permet d'acheter les dettes des États, de les transformer en obligations
et de les placer chez les investisseurs ; Impossible de faire le total, la
calculette, normale ne possède pas assez de zéros.
Nous en resterons donc à nos 5000 milliards de dollars journaliers (mais
vous pouvez les multiplier par deux ou par trois, pour le moins ) 5 000
milliards de dollars/jours cela fait 160 000 milliards d'actifs financiers
qui se promènent de par le monde dans l'année , alors se pose une question
quelle garantie, par qui, par quoi.
La réponse va de soi : les réserves de change des banques.
Mettons donc les réserves de change face aux 160 000 milliards d'actifs
financiers et là nous recevons un choc, car le montant de la garantie n'est
que de :
· 5 600 milliards de dollars. LA CRISE EST LA, les 5 600 milliards de
dollars ne représentent même pas trois jours de transactions sur le marché
des changes. Il N'Y A DONC AUCUNE GARANTIE POUR LES MONNAIES EN CIRCULATION,
tout est assis sur du sable qu'un coup de vent peu balayer n'importe quand.
Avec cette donnée, il suffit de dire aux gens qu'à chaque fois qu'ils
déposent 160 sur leur compte bancaire, cette somme ne sera, en cas de crise,
remboursée qu'à hauteur de 5,6 et encore et là, vous déclenchez l'énorme
panique tant redoutée.
La première puissance économique et financière mondiale étant l'Amérique,
(elle représente prés du quart du PIB mondial) il est indispensable de
connaitre l'état dans lequel elle se trouve pour mesurer la gravité de la
situation. Le dollar, nous l'avons vu, sert pour 86% des transactions sur
les marchés financiers (juste une parenthèse pour l'euro, sa part dans ces
transactions n'atteint même pas celle du DM avant sa disparition)
1er élément : l'endettement total des Etats-Unis est à peu prés égal au
montant du PIB mondial.
Bien sûr vous lirez d'autres chiffres dans la presse de la désinformation :
· Que cet endettement ne serait que de 10 000 milliards de dollar.
Oui, c'est vrai pour l'État t Fédéral, mais il faut y ajouter les 40 000
milliards de dollars dus par les 50 autres États.
Déficits colossaux venant du fait que les États Unis consomment chaque jour,
2,5 Milliards de dollars de marchandises et de services de plus qu'ils n'en
produisent. C'est cette somme de 2,5 milliards de dollars que L'Amérique
emprunte chaque jour et cela depuis des années.
Contre ces déficits, nous pourrions penser qu'il existe une contre partie,
une garantie.
En réalité ; Les U.S.A n'offrent en garantie de leurs dettes :
· qu'un déficit commercial de 800 milliards de dollars par an.
· qu'un taux d'épargne des ménages négatif.
· qu'un endettement monstrueux de ces ménages.
· seuls, 7000 milliards de dollars d'investissements existent,hors
des États-Unis, mais propriété de transnationales, ces sommes ne seront
jamais rapatriées en cas de problèmes.
L'Amérique n'a donc que des dettes à offrir en contre partie de ses dettes,
ce qui fait écrire à Pierre Leconte dans le livre cité plus haut : la
fabrication de la dette est devenue la première industrie américaine. Plus
grave encore, l'Amérique ne possède plus aucun moyen d'enrayer la crise. Les
mesures prises par la FED ne peuvent plus rien : Si elle monte ses taux,
elle provoque la faillite de tous les emprunteurs et surtout des banques qui
ne pourront plus rien rembourser, si elle les baisse, elle créée l'inflation
qui détruira sa propre monnaie, et celle des autres nations, le dollar étant
malheureusement devenu la monnaie internationale .
Le monde va se transformer :
Si le système démoniaque perdure, ce seront les banques centrales des pays à
balances commerciales et des paiements excédentaires qui vont décider des
taux d'intérêts américains et donc de l'avenir économique des USA ils
décideront aussi, pour les Pays dont les prêts immobiliers sont consentis à
taux variables : Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Pays-Bas, Suisse et
d'autres, ce jeu est connu, le FMI l'a pratiqué, il prêtait aux pays en
difficulté, à la seule conditions que ces pays mènent la politique décidée
par le FMI, en vérité par les financiers américains.
Endettement des ménages :
140% nous l'avons dit pour les américains, mais 160% pour les ménages
anglais, 200% pour ceux des Pays-Bas et 130% en Espagne. Ces pays et ces
ménages sont être mis en demeure de rembourser, ce que nous devons traduire
par : ils sont mis en demeure d'arrêter de consommer.
Jacques Attali affirme que le rapport entre l'économie financière et l'économie
réelle est passée de 2 en 1970 à 50 en 2006 et ce que nous savons avec
certitude c'est que les transactions financières internationales, qui
étaient de 3,5 en 97 sont passées à 80 fois le commerce mondial en 2006. C'est
du délire.
Des multimilliardaires, des États responsables, des entreprises ont commencé
à se protéger, contre un billet vert qui ne représente que son poids de
papier.
Les États qui possèdent des balances commerciales excédentaires, provenant
de la vente des matières premières qu'ils possèdent et qui sont nécessaires
aux autres ou de produits vendus à bas prix grâce à l'homme exploité par d'autres
hommes. Ces États ont engrangé des milliards de dollars qui valent de moins
en moins quelque chose, et dont la valeur risque de disparaitre.
Ces États, ces multimilliardaires, ces entreprises constatent aujourd'hui qu'en
deux ans, leur tas de dollars a perdu, 40% de sa valeur par rapport au même
tas en euros.
La chine qui possède plus de 1400 milliards de dollars de réserves de
changes et quelques 600 milliards de dollars en bons du trésor américains, a
perdu la valeur de 800 milliards de dollars. Elle s'inquiète à juste titre
et commence à diversifier ses avoirs, comme d'autres et surtout les
producteurs de pétrole. (ils pourraient tout autant faire bénéficier leurs
ressortissants d'un peu plus de confort, mais cela n'est inscrit ni dans
leurs gène, ni dans leurs lois). Aussi pour se protéger, Ils ont imaginé de
créer ce qu'on appelle aujourd'hui des fonds souverains alimentés par les 80
millions de barils de pétrole /jour consommés dans le monde et payés en
dollars, par le gaz vendu par certains et par les énormes excédents
rapportés par les échanges de marchandises avec les autres pays.
Déjà, ces fonds tentent de se débarrasser de la monnaie verte en achetant
des entreprises étrangères partout dans le monde. Ils échangent du liquide
un peu trop volatile pour un solide beaucoup plus sûr.
4 500 milliards de dollars sont mis à la disposition de ces fonds, ils
seront 12 000 bientôt, qui ont pu par exemple : acheter la moitié de la
bourse de Londres en deux heures.
Constatons, que lorsque le monde, va mal, les Pays retournent
instinctivement dans le giron national afin de se protéger. Cette réaction
nous conforte dans notre idée, que seules les nations vont perdurer.
Puis il y a ces fonds spéculatifs qui détiennent 1760 milliards de dollars.
Sommes qui ne servent que pour acheter des entreprises, là encore papier
monnaie contre du plus sûr.
L'argent sale, on l'oublie trop facilement, qui représente 5% du PIB mondial
:
· 2 700 milliards de dollars tous les ans, qui se porte lui aussi
sur du solide.
ON ASSISTE DONC BIEN A UNE REMISE EN CAUSE DE L'ÉTALON MONÉTAIRE DOLLAR ,
hier cette remise en cause n'était faite que par quelques spécialiste qui
savaient ce qui allait se passer, aujourd'hui, c'est la peur qui provoque
cette remise en cause.
Les capitaux ont commencé à fuir L'Amérique : 20 milliards de dollars
entraient chaque mois aux USA, ce sont 70 milliards de dollars/ mois qui
quittent le pays .
Des fonds spéculatifs sont tombés en faillite.
Des ventes records d'actifs financiers ont été enregistrées, la balance des
capitaux à long terme a perdu 200 milliards de dollars.
Celle des capitaux à court terme est déficitaire. Des bons du trésor
américains ont été vendus par des non résidents, pendant que les américains
achetaient des titres étrangers avec le produit de la vente des titres
nationaux .
Le Japon a diminué ses avoirs en Amérique de 4%. La Chine de 2%.
SEULE L'EUROPE A ACHETÉ POUR 40 MILLIARDS DE BONS DU TRÉSOR AMÉRICAINS CES
JOURS DERNIERS ON SE DEMANDE POURQUOI.
C'est, à part pour l'Europe toujours aux ordres, une fuite en avant La
titrisation qui consiste à revendre des créances dont le montant
correspondant à des crédits, à une société créée pour cela et qui les revend
après les avoir transformés en obligations. Personne ne veut plus de ces
titres et ce sont désormais des milliards qui dorment dans des coffres, car
il n'y a plus d'acheteurs.
Des milliers de petits investisseurs vont tout perdre, car dans cette crise
ce sont les derniers acheteurs qui payeront le non remboursement des prêts
immobiliers à hauteur de leur investissement (souvent empruntés).
Ceux qui ont créé et abusé du système, ont depuis longtemps vendu leurs
titres, en se débarrassant des risques sur le dos des autres.
Certaines banques sont au bord de la faillite. New Century Financial est
dans l'incapacité de rembourser ses créanciers. Son titre en bourse a perdu
90% de sa valeur, alors que la banque est le N°2 aux Etats-Unis. Option one
N° 3, même état. Frémont n° 4 même chose parlons pas de City six milliards
de pertes pour un trimestre.
Le résultat des banques et des caisses d'épargne, aux USA, accuse une chute
de 24%.
Certains États américains qui, bien qu'endettés, ont voulu spéculer :
Floride, Californie d'autres encore, ont emprunté pour essayer, comme dans
un casino, de se refaire.
Aux États Unis on s'inquiète que ces faillites puissent entrainer une
cascade de faillites : Banques généralistes,fonds d'investissement ; cies d'assurances.
Il y a crise des liquidités à court terme qui n'arrive pas à se résoudre On
parle de centaines de milliards de dollars de pertes (entre 400 et 2500)
dont la moitié sera supportée par les banques.
Les banques manquent déjà de capitaux et personne ne peut plus financer
personne, mais d'autres États que les États-Unis sont touchés :
· L'Angleterre : Trois banques en situation délicate et sauvées pour
quelques temps par la banque centrale qui peut se demander si elle sera
remboursée, les liquidités sont asséchées en Angleterre, parce qu'en plus,
les ménages anglais sont hyper endettés.
· l'Italie est touchée, en Espagne c'est grave, la BCE a du
intervenir et prêter énormément d'argent, en Allemagne le système financier,
montré comme le meilleur, s'effondre (4 000 employés du service bancaire au
tapis) des banques à la limite de la faillite West LB déjà 150 millions d'euros
de pertes, IKB zen pleine déconfiture cherche 2 milliards d'euros, pour
faire face à l'assèchement de ses liquidités.
C'est 35 000 employés aux Etats Unis, qui sont renvoyés, rien que dans le
secteur financier.
Pour tout arranger, les entreprises sortent leur trésorerie des fonds,
filiales de banques et de cies d'assurances, asséchant encore plus les
liquidités des banques dont 5 à 20 % selon les cas, d'encours monétaires
sont déjà partis.
En France, pourtant peu touchée, tous les investisseurs récupèrent leur mise
à tout prix, SICAV-Fonds communs de placement monétaire, 25 milliards d'euros
ont été sortis rien qu'en septembre et les portefeuilles d'actions ont été
délestés de 22 milliards d'euros, imaginons ce qui se passe dans les pays
touchés par la crise, ou les investisseurs institutionnel, Assurances et
caisses de retraite se sont retirées du marché.
En France (chez nous) normalement pas trop de dégâts. Oui mais la monnaie
unique nous entraine dans la spirale infernale du manque de liquidités
filées en Allemagne, en Italie, en Espagne et on ne sait pas encore ou.
Certains d'entre nous ont déjà vu leur autorisation de découvert supprimé.
La BCE vient de prêter pour 500 milliards de dollars aux banques
européennes, oui mais, personne ne précise le montant de l'aide aux banques
espagnoles, qui s'est produite il y a un mois. Entre le système anglo saxon
et le notre la différence est de taille : nos banques sont solidaires entre
elles, elles se prêtent mutuellement de l'argent - les anglo saxons qui se
méfient les uns des autres et les banques ne se prêtent pas d'argent entre
elles.
La crise, conséquences :
Elle pourrait coûter 2 500 milliards de dollars.
Dans le monde, la croissance va se ralentir. On va manquer de liquidités.
Les banques vont manquer de capital. Le ratio de fonds propres diminue et ou
vont-elles trouver des investisseurs alors que chacun se pose la question :
Combien de cadavres dans les placards ?
L'inflation revient ce qui fait que les banques centrales n'ont plus de
moyens d'agir. Elles devraient à la fois, baisser les taux pour aider les
emprunteurs et les monter pour juguler l'inflation.
Deux mots sur l'inflation, elle n'était plus là uniquement parce que les
importations de produits provenant de pays à bas salaires ont fait baisser
les prix. La BCE et la commission de Bruxelles ont détruit des millions d'emplois,
fait délocaliser un nombre incalculable d'entreprises juste pour combattre l'inflation.
La panique est à nos portes.
Nous pourrions assister à la fin du règne du dollar, car personne n'en veut
plus.
Mais une question se pose , cette crise remet-elle en question la
prédominance économique des Etats-Unis ? J'aurais tendance à répondre OUI.
Oui avec la baisse du dollar.
Oui avec la baisse de la production intérieure aux USA .
Oui parce que tout le monde veut se débarrasser de la monnaie américaine .
Oui parce que cette crise uniquement due au départ aux USA sème la panique
et rejette les Etats-Unis, comme responsables du malheur du monde.
Cette crise sera un raz de marée pour beaucoup, mais elle permettra
peut-être aux nations de se débarrasser enfin, d'une tutelle monétaire
écrasante.
Mais attention, il ne faudra en accepter aucune autre. Se débarrasser, ne
pas accepter, proposer et négocier, il faudra, pour cela être présent au
rendez vous de l'histoire. Qui en France pourra être là et debout ? Notre
ouvre, celle du Forum pour la France, reste le travail et la proposition.
Nous avons déjà proposer nouveau système monétaire, c'est sur notre site.
Il faut aller plus loin, nous devons demander à sortir de la zone euro, car
elle nous entraîne à cause de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Italie, des
Pays-Bas et d'autres certainement, dans la crise. Je rappelle, qu'en 1929,
la France, parce qu'elle menait SA politique n'a pas été touchée, ou très
peu, par la crise mondiale.
Cette fois si, cette U.E mal fagotée, va nous y entrainer, alors, avec juste
raison, Nous devons sortir de cette U.E et ne peut y mettre les pieds tant
qu'elle ne sera pas faite par les peuples et en dehors des théories
socialistes ou libérales.
La France et ce n'est pas du nombrilisme, est toujours sage et sait montrer
aux autres le chemin du raisonnable, mais il faut qu'elle puisse s'adresser
aux nations. Ceux qui tentent de dominer le monde, les organisations
internationales, les ONG, n'écoutent rien et croient pouvoir inscrire une
page d'histoire, alors qu'elles l'a détruisent et la détruisant détruisent
les nations.
Nous devons mettre un terme à ces destructions, seulement pour s'adresser
aux nations il faut être libre, certains États entrainent les autres vers l'asservissement,
ou la ruine en fomentant, par leur égoïsme et leur cupidité des crises
infernales. D'autres comme la France , propose un meilleur avenir, alors
libérer la France, c'est libérer le monde, c'est libérer les pays européens,
c'est aussi libérer l'homme.
Henri Fouquereau.
Secrétaire Général du Forum pour la France